Joseph Kabila, a pris la parole mardi 18 mars 2025 pour aborder la crise sécuritaire qui prévaut dans l’est du pays. Lors de son intervention, Kabila a catégoriquement rejeté les accusations de collusion avec cette rébellion, qualifiant ces allégations de rumeurs infondées et malveillantes. Il a souligné que de telles accusations ne font que détourner l’attention des véritables enjeux de la sécurité et de la stabilité dans la région.
Kabila a appelé à une mobilisation des forces politiques et sociales, afin de trouver des solutions durables aux problèmes qui ravagent l’Est du pays. Il a souligné l’importance de l’unité et de la coopération entre les différentes factions pour surmonter cette crise, tout en réaffirmant son engagement envers la paix et la souveraineté de la RDC.
« Tout ce qui se raconte est faux, et je le rejette catégoriquement. La prochaine fois, quand vous le verrez, demandez-lui des preuves », a-t-il répliqué aux accusations portées par le président Félix Tshisekedi.
S’exprimant au cours d’un entretien approfondi avec l’ancien président sud-africain Thabo Mbeki, Joseph Kabila a souligné avec force l’importance d’une solution endogène pour surmonter la crise qui touche le pays. Dans le contexte actuel marqué par des tensions croissantes et des conflits opposant différentes factions, Kabila a plaidé pour un retour aux sources, affirmant que seul un dialogue ouvert et sincère entre Congolais pourra véritablement contribuer à mettre un terme aux hostilités et à instaurer une paix durable.
L’ancien président a précisé que cette démarche ne doit pas seulement inclure les leaders politiques, mais également les acteurs de la société civile, les chefs communautaires et les représentants des groupes armés.
Il a exprimé sa conviction que la communauté internationale peut soutenir cet effort, mais que la véritable dynamique de changement doit partir du peuple congolais lui-même.
« J’étais à Nairobi, les gens parlent du Congo ; en Namibie, les gens parlent du Congo ; ici, en Afrique du Sud, les gens parlent du Congo. Il n’y a qu’au Congo où on ne se parle pas », a-t-il déploré.
L’ancien chef de l’État, Joseph Kabila, a également mis en avant ses efforts soutenus pour promouvoir l’unité nationale. Lors de son entretien, il a souligné avoir œuvré pour rassembler une multitude d’acteurs politiques, sociaux et religieux, dans le but de créer un front commun pour la paix et la stabilité du pays.
BENNY LUTALADIO