RDC: Patrick Muyaya prône la cohésion nationale et recadre Olivier Kamitatu sur le fédéralisme et l’agression du Rwanda.

Le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, a exprimé une réaction ferme et énergique ce lundi 14 avril 2025, en réponse aux récents propos d’Olivier Kamitatu, cadre du parti « Ensemble pour la République », dirigé par l’ancien gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi.

Lors d’un briefing de presse co-animé avec le Vice-Premier ministre et ministre de l’Économie nationale, le porte-parole du Gouvernement congolais a fermement réagi à la proposition de réexaminer le modèle de gouvernance en RDC. Il a souligné que cette initiative est particulièrement inappropriée dans le contexte actuel de guerre, où l’intégrité territoriale du pays est gravement menacée par l’agressions rwandaise.

Le porte-parole a martelé sur le fait que la situation actuelle exige une concentration maximale des forces politiques et sociales sur la préservation de la paix et de la stabilité dans le pays.

Patrick Muyaya n’a pas caché son indignation face aux déclarations de ses contradicteurs politiques, qu’il accuse de détourner l’attention des véritables enjeux auxquels fait face la République. Dans une allocution percutante, il a déclaré : Vous voulez parler du fédéralisme alors que des Congolais sont victimes au quotidien et que vous n’avez même pas le courage de condamner ceux qui violent notre territoire ?

D’après le ministre Patrick Muyaya, la priorité du moment est claire et sans ambiguïté. « Ce qui importe, c’est d’abord le retour à l’intégrité du pays« , a-t-il fermement insisté, soulignant l’importance de restaurer la souveraineté nationale et la sécurité du territoire congolais. Face aux défis sécuritaires pressants, il a appelé à privilégier la cohésion nationale plutôt qu’à s’engager dans des débats institutionnels jugés inopportuns et divisants.

Cette déclaration intervient à un moment particulièrement critique, alors que le débat sur le fédéralisme refait surface au sein de certains cercles politiques congolais. Ce regain d’intérêt pour cette question venait faire écho à une période où le pays est plongé dans une crise sécuritaire majeure, notamment dans sa région orientale, où des conflits armés et des violences persistent avec une intensité alarmante.

BENNY LUTALADIO

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *