Pendant que Joseph Kabila s’apprête à faire son retour au pays après plusieurs années d’absence, un évènement controversé vient assombrir son retour : une perquisition menée de manière litigieuse dans l’une de ses résidences familiales. Cette opération, qui soulève de nombreuses interrogations tant sur la légalité que sur la transparence des motivations qui l’animent, s’est déroulée dans un climat de tension politique, exacerbé par l’absence prolongée de Kabila et les incertitudes entourant son avenir politique.
D’après les informations recueillies par son conseiller en communication, Adam shemishi, des hommes en tenue de l’armée sont intervenus sans aucun mandat dans une propriété de la famille Kabila, située sur la 18e rue industrielle à Kinshasa. Cette propriété, qui est habitée par des hommes plusieurs locataire et contient également de dépôts pour des commerçants expatriés, a été le lieu où s’est déroulée cette intervention musclée.
La famille de l’ancien président Joseph Kabila a fermement condamné avec véhémence cette perquisition, la qualifiant de « barbarie » et de « procédure illégale » qui a été réalisée « en toute violation des règles de droit ». Dans une déclaration publique, les membres de la famille ont exprimé leur indignation face à ce qu’ils considèrent comme une attaque délibérée contre leur dignité et leurs droits.
Le conseiller en communication Adam Shemishi a également exprimé son mécontentement, dénonçant le fait que cette opération violente ait non seulement été effectuée sans mandat légal, mais ait aussi « troublé la quiétude des occupants » de la propriété. Selon lui, l’intervention a créé un climat de peur et d’insécurité parmi les résidents, qui n’avaient rien à voir avec les affaires politiques de la famille Kabila.
Dans un climat déjà extrêmement tendu, cette perquisition controversée ne fait qu’aggraver l’instabilité ambiante et soulever de nombreuses interrogations concernant le retour imminent de l’ancien président Joseph Kabila. Les événements récents ont intensifié les préoccupations parmi la population, qui s’interroge sur les répercussions politiques de cette action décidée par les autorités.
BENNY LUTALADIO