Promulguée le 08 juillet dernier par le président de la République, Félix Tshisekedi, la nouvelle loi portant statut des agents de carrière des services publics de l’Etat est désormais en vigueur. Elle remplace celle de 2016.
Parmi les avancées majeures introduites par cette réforme portée par le vice-premier ministre, Jean-Pierre Lihau, sous le leadership du chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et la supervision de madame la première ministre Judith Suminwa, figure la rationalisation du processus de recrutement dans la fonction publique.
Désormais, l’accès aux emplois publics est conditionné par : Une déclaration préalable de vacance de poste ; L’existence d’un poste budgétairement prévu ; L’alignement au cadre organique de l’administration.
Ces mesures visent à mettre fin aux pratiques irrégulières ayant donné naissance aux statuts d’agents Non Payés (NP), Nouvelles Unités (NU) et Non Affectés (NA), qui ont longtemps déstructuré l’administration congolaise.
La loi consacre les principes d’égal accès, de transparence, de mérite et de réponse aux besoins réels des institutions publiques.
Elle introduit également une distinction claire entre fonctionnaires de carrière et contractuels de l’État, ces derniers pouvant désormais être recrutés pour des fonctions techniques spécifiques (éboueurs, cantonniers, jardiniers, paysagistes, etc.).
Cette contractualisation permettra au gouvernement de répondre efficacement aux défis liés à la propreté des villes et à l’entretien des infrastructures de base, notamment les routes de desserte agricole.
Enfin, cette réforme brise les logiques de favoritisme et de clientélisme. Dorénavant, chaque citoyen aura les mêmes chances d’accéder à la fonction publique. Le fils d’une vendeuse de braises ou d’un enseignant aura autant de droits de concourir qu’un enfant de ministre ou de député. C’est l’ère de la méritocratie républicaine qui s’ouvre. De quoi Jean-Pierre Lihau peut se frotter les mains.
BENNY LUTALADIO