Le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya Katembwe, le Directeur général adjoint du FONAREV (Fonds national des réparations des victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité), Kevin Ngunga Makiedi, ainsi que du professeur Serge Mayaka, membre de la coordination du comité scientifique préparatoire de la Table ronde, ont co-animé, jeudi 3 avril 2025, un briefing de presse centré sur la « Table ronde sur l’appropriation nationale du Génocost », un sujet qui fait écho aux blessures du passé et à la nécessité d’une reconnaissance collective des atrocités commises contre les populations congolaises.
Le gouvernement congolais a renforcé sa ferme détermination à obtenir la reconnaissance internationale du Génocide qui a été perpétré contre les populations congolaises pendant près de 32 ans.
Prenant parole à cette occasion, Kevin Ngunga Makiedi, a mis l’accent sur le rôle vital des réparations pour les victimes, rappelant que le gouvernement et le FONAREV sont déterminés à fournir un soutien aux survivants des violences sexuelles et à s’assurer que leurs voix sont entendues dans le processus de reconstruction.
« C’est un processus qui a commencé depuis bien longtemps, avec un appui considérable du Président de la République et un engagement fort du gouvernement. Depuis 2019, le gouvernement s’était engagé à tout mettre en œuvre, pour que la situation des victimes dans notre pays puisse évoluer, et que nous puissions regarder non seulement du côté des bourreaux, mais aussi du côté des victimes« , a-t-il expliqué.
Le professeur Serge Mayaka quand à lui a ajouté que la table ronde représente une opportunité précieuse pour construire un consensus national sur l’histoire traumatique du pays et pour élaborer des stratégies visant à faire avancer la reconnaissance du Génocost au niveau international.
A son tour Le ministre Patrick Muyaya a souligné l’importance d’une prise de conscience nationale et d’une mobilisation collective pour aborder ces questions douloureuses, affirmant que le dialogue et l’éducation sont fondamentaux pour avancer vers la réconciliation et la justice.
Ensemble, ces intervenants ont manifesté leur engagement à faire en sorte que cette initiative ne soit pas seulement une occasion de se remémorer les souffrances, mais aussi un point de départ pour des actions concrètes en faveur de la justice et de la paix durable en RDC.
Notons que ce briefing de presse a permis de jeter les bases pour une collaboration plus étroite entre les différents acteurs impliqués dans cette démarche essentielle et de préparer les prochaines étapes vers une approche collective de la mémoire et de la réconciliation.
BENNY LUTALADIO