La relation durable entre les États-Unis et la RDC témoigne d’un partenariat stratégique profond et fructueux dans le domaine de la santé, qui s’étend sur près de trois décennies. Ancré dans un engagement mutuel envers l’amélioration de la santé et du bien-être du peuple congolais, ce partenariat a permis d’accomplir des progrès considérables. À travers des interventions ciblées, des programmes de prévention innovants et un soutien constant, des millions de vies ont été sauvées et des avancées significatives ont été réalisées dans le renforcement des capacités du système de santé congolais, le rendant plus résilient et apte à répondre aux défis sanitaires présents et futurs.
Récemment, l’ambassadeur des États-Unis en RDC, Lucy Tamlyn, a rencontré le Ministre de la Santé publique, hygiène et prévoyance sociale, Samuel Roger Kamba, pour discuter de la collaboration continue et des perspectives d’avenir. Lors de cet échange constructif, l’ambassadeur Tamlyn a exprimé son admiration pour les avancées significatives déjà réalisées grâce à cette coopération bilatérale, soulignant l’impact positif sur la santé des populations vulnérables et l’importance de poursuivre sur cette lancée pour consolider les acquis et relever les défis persistants.
Des interventions conjointes dans la lutte contre Ebola, le soutien aux personnes vivant avec le VIH, et la riposte aux épidémies émergentes ont permis aux deux pays d’obtenir des résultats considérables.
La collaboration entre la RDC et ses partenaires, notamment les États-Unis, a permis d’obtenir des succès notables dans la gestion de plusieurs crises sanitaires.
Grâce à l’appui des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), la RDC a réussi à contenir six flambées épidémiques d’Ebola au cours des six dernières années. Cette capacité de réaction rapide est le résultat du renforcement des infrastructures sanitaires et de la formation du personnel de santé.
Par ailleurs, l’engagement des États-Unis dans la lutte contre la poliomyélite depuis 1998 a permis de réduire considérablement le nombre de cas, assurant ainsi une protection durable aux générations futures.
Dans le même esprit, les États-Unis ont réagi rapidement à l’épidémie actuelle de Mpox, en offrant un soutien technique aux laboratoires et en faisant don de plus de 300 000 doses de vaccin.
Au-delà de la réponse aux épidémies, les États-Unis s’engagent activement dans la lutte contre les maladies endémiques qui affectent la population congolaise.
En 2024, l’équipe de santé de l’ambassade américaine à Kinshasa, en partenariat avec des acteurs locaux, a facilité l’accès à des traitements vitaux pour plus de 11 millions de personnes souffrant de tuberculose, VIH, pneumonie, diarrhée et paludisme.
Le Plan d’urgence du président des États-Unis pour la lutte contre le sida (PEPFAR) a également contribué de manière significative à la gestion du VIH/SIDA en RDC. Grâce à ce programme, plus de 5 millions de Congolais ont eu accès à des services de dépistage, et près de 200 000 patients bénéficient actuellement d’une thérapie antirétrovirale, ce qui améliore considérablement leur espérance de vie et leur bien-être.
BENNY LUTALADIO