Malgré la guerre d’agression injuste qui frappe la République démocratique du Congo, la situation macroéconomique du pays se montre remarquablement stable. Cette résilience a été mise en lumière lors d’un briefing de presse qui s’est tenu le lundi 14 avril 2025, coanimé par le vice-premier ministre et ministre de l’Économie nationale, Daniel Mukoko Samba, et le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya.
Au cours de cette rencontre, M. Mukoko Samba a dressé un bilan approfondi de l’évolution de la conjoncture économique actuelle. Il a également mis en avant les efforts considérables entrepris par le gouvernement pour maintenir la stabilité économique face aux défis posés par le conflit, ainsi que les mesures mises en place pour protéger le pouvoir d’achat des Congolais en cette période difficile.
Prenant parole à cette occasion, le vice-premier ministre, ministre de l’économie nationale a souligné l’importance d’une coordination efficace entre les différentes institutions du pays, qui permet de maintenir un cap vers la stabilité malgré le climat d’insécurité. Il a appelé à une mobilisation collective et à la solidarité de tous les acteurs économiques afin de surmonter les effets néfastes de la guerre sur l’économie nationale. Dans ce contexte, le gouvernement se montre déterminé à soutenir les populations et à assurer la continuité des services essentiels.
Lors de son intervention, le vice-premier ministre de l’économie nationale a également souligné que la situation macroéconomique du pays était particulièrement instable au moment de l’investiture du gouvernement Suminwa. À cette époque, la République démocratique du Congo faisait face à de nombreux défis, parmi lesquels une inflation galopante, un taux de chômage élevé et une baisse significative de l’investissement étranger. Malgré ces obstacles, le gouvernement a pris des mesures audacieuses et stratégiques pour redresser la situation.
Conformément aux engagement forts pris par le président de la République, Félix Tshisekedi, envers le peuple congolais, notamment durant son deuxième mandat, des efforts soutenus ont été déployés pour restaurer la confiance et stabiliser l’économie nationale. Le vice-premier ministre a précisé que ces efforts ont inclus une révision des politiques économiques, la mise en œuvre de réformes majeures dans le secteur fiscal et la promotion de l’investissement local et international.
« Nous avons démarré le deuxième mandat du Chef de l’État avec des engagements forts que le chef de l’Etat avait pris vis-à-vis du peuple congolais. Nous avions une situation macroéconomique qui était plutôt instable au moment où le gouvernement a été investi. Ce n’est pas le cas aujourd’hui. De la même manière, il y a des efforts qui ont été faits pour certains produits de base, comme les produits pétroliers et les produits alimentaires de grande consommation», a déclaré Daniel Mukoko Samba.
Le vice-premier ministre et ministre de l’Économie nationale a à martelé sur la stabilité remarquable du cadre macroéconomique observée depuis plusieurs mois est le résultat direct d’une coordination efficace et harmonieuse entre l’ensemble des acteurs concernés par sa gestion. Il a précisé que cette synergie impliquait non seulement le gouvernement, mais également la Banque centrale ainsi que les régies financières du pays, qui ont travaillé ensemble dans un esprit de coopération pour faire face aux défis économiques actuels.
M. Mukoko Samba a expliqué que cette collaboration active a permis de mettre en place des politiques économiques cohérentes et adaptées aux réalités du terrain. Par exemple, des réunions régulières entre les différentes institutions ont été organisées pour échanger des informations, analyser les tendances économiques et ajuster les stratégies en conséquence.
« Sur la situation macroéconomique globale, les tendances observées ces dernières années se sont maintenues et se consolident, malgré un contexte international incertain. La particularité de ce gouvernement et des autres intervenants dans la gestion macroéconomique, tels que la Banque centrale du Congo, les régies financières et d’autres, est une meilleure coordination », a-t-il affirmé.
BENNY LUTALADIO